diumenge, 3 de novembre del 2013

París



Us abelleix donar un volt per París, cavalcant un ocell?   


ATENCIÓ: Ara Tenebra té bloc propi: tenebragil.blogspot.com


París és Màgia
 
Ara com ara, la foscor ens embolcalla. No tenim cap altre anhel que el de desitjar que la llum negra arribi aviat. Quan Ella sigui aquí, us mostrarem amb lucidesa la ville ténèbre que s'amaga, tímida, sota el rostre hipòcrita i llampant de la ville lumière. El repte és prou difícil, però ens esforçarem per atènyer, com a mínim, els graons que hi ha al llindar de la ciutat màgica de París.
  

 "Croyez-vous en l'Extraordinaire?".
 Arkudtohv Bëis



La vie en rose (1946) d'Édith Piaf i Louigy











"(...) Que tu dormes encore dans les draps du matin, / lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes / dans les voiles du soir passementés d'or fin, /je t'aime, ô capitale infâme! Courtisanes / et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs / que ne comprennent pas les vulgaires profanes".
  Charles Baudelaire
Quimera a les alçades de Notre-Dame. Contempleu la lluminositat peculiar del cel de París
 

La petita Maison Rose, a Montmartre (rue de l'Abreuvoir número 2), que Maurice Utrillo plasmà l'any 1919 en una de les seves famoses teles
"La lune trop pâle / caresse l'opale / de tes yeux blasés. / Princesse de la rue / soit la bienvenue / dans mon cœur blessé. / Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux, / les ailes des moulins protègent les amoureux. / Petite mandigote / je sens ta menotte / qui cherche ma main. / Je sens ta poitrine / et ta taille fine; / j'oublie mon chagrin (...)".
 André Claveau
"(...) La flèche aiguë et dentellée de la Sainte-Chapelle, les tours de Notre-Dame, le parvis Saint-Julien-le-Pauvre, par ce matin d'hiver, m'apparurent dans une lumière bleuâtre et quoique ne jouissant, de ce côté de l'eau, d'aucune sorte de crédit, ja me sentis rasséréné. J'avais, à mon arrivée à Paris, habité l'île Saint-Louis où Charles-Louis Philippe m'écrivait, de sa petite chambre, que c'est le seul endroit du monde pour un poète (...)". 
Francis Carco
Garou-Garou Dutilleul és el personatge principal del conte "Le passe muraille", de Marcel Aymé. Inspirant-s'hi, Jean Marais realitzà aquesta escultura, que avui és a la plaça Marcel Aymé
Square du Vert-Galand, a La Cité, on foren cremats de viu en viu Jacques de Molay i Geoffroi de Charney, els darrers mestres Templers que contempla la història oficial
"Paris sera toujours Paris ! / La plus belle ville du monde, / malgré l'obscurité profonde, / son éclat ne peut être assombri. / Paris sera toujours Paris ! / Plus on réduit son éclairage, / plus on voit briller son courage, / plus on voit briller son esprit. / Paris sera toujours Paris ! (...)". 
Albert Willemetz (lletra) i C.Oberfeld (música)


Tomba de Guy de Maupassant, a Montparnasse. Observeu el llibre de bronze
 
Tomba de Guy de Maupassant, a Montparnasse. Observeu que el llibre de bronze ja no hi és; va ser furtat
 
"J'aime la nuit avec passion. Je l'aime comme on aime son pays ou sa maîtresse, d'un amour instinctif, profond, invincible. Je l'aime avec tous mes sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles qui en écoutent le silence, avec toute ma chair que les ténèbres caressent (...)". 
  Guy de Maupassant
Suggerent, si més no, concessió a perpetuïtat, al Père-Lachaise


Façana del mític cafè Le Chat Noir, al número 12 de la rue Victor Massé

Imatge de l'interior del Chat Noir, que recorda, inevitablement, els Quatre Gats de Barcelona, ja que aquest darrer fou inspirat pel cafè parisenc
"La lune était sereine / quand sur le Boulevard / je vis poindre Sosthène / qui me dit : "Cher Oscar / d'où viens-tu vieille branche?" / Moi j'lui répondis: / "C'est aujourd'hui dimanche / et demain c'est lundi! / Je cherche fortune / au-autour du Chat Noir / au-au clair de la lune / à Montma-a-rtre! / Je cherche fortune / au-autour du Chat Noir / au-au clair de la lune / à Montmartre le soir! (...)".
  Aristide Bruant
Tomba de Charles Baudelaire, al cementeri de Montparnasse

Café-Cabaret "L'Enfer" al 53, boulevard de Clichy, circa 1900
Entrada de "L'Enfer", fotografiada per Eugène Adget
Tomba de Théophile Gautier, al cementeri de  Montmartre
"Un soir de décembre, obéissant à une convocation mystérieuse, rédigée en termes énigmatiques compris des affiliés, inintelligibles pour d'autres, j'arrivai dans un quartier lointain, espèce d'oasis de solitude au milieu de Paris, que le fleuve, en l'entourant de ses deux bras, semble défendre contre les empiétements de la civilisation, car c'était dans une vieille maison de l'île Saint-Louis, l'hôtel Pimodan, bâti par Lauzun, que le club bizarre dont je faisais partie depuis peu tenait ses séances mensuelles, où j'allais assister pour la première fois (...)". 
 Théophile Gautier
 
"(...) Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit: / la première pour voir ton visage tout entier, / la seconde pour voir tes yeux, / la dernière pour voir ta bouche. / Et l'obscurité tout entière pour me rappeler tout cela / en te serrant dans mes bras".
 Jacques Prévert


 
 Entrada a les catacumbes oficials de Denfert-Rochereau, amb la cèlebre advertència del poeta Delille
 


Per si de cas encara no us n'havíeu adonat
“(...) Paris est une sorte de puits perdu (...); sous le rez-de-chaussé il y a une crypte, plus bas que la crypte une caverne, plus avant que la caverne un sépulcre, au-dessous du sépulcre le gouffre (...); le gouffre, c’est l’inconnu celtique (...)”.
Victor Hugo
“Un monstre sans raison aussi bien que sans yeux / est la divinité qu’on adore en ces lieux . / On l’appele la Mort et son cruel empire / s’étend égalment sur tout ce qui respire".
  Philip Habert
*
Caminant pels corredors on els ossos són alineats  artísticament
A vint metres sota terra, envoltat de columnes simbòliques i murs  sinistres
“Tel est donc de la Mort l’inevitable empire / vertueux ou méchant, il faut que l’homme expire. / La foule des hommes est un faible troupeau / qu’effroyable pasteur le temps mène au tombeau”.
Ernest Legouvé
*
Una altra mostra de les catacumbes de Denfert-Rochereau: més de 6 mil·lions de cadàvers, des de Robespierre fins al forner del barri. És difícil diferenciar-los
Porta mig rovellada que dóna accés a l'exterior dels soterranis
Verlaine, Rimbaud, Mallarmé foren alguns dels nombrosos creadors que s'aplegaren al voltant de les taules de Les Deux-Magots, aquest cafè literari d'indubtable encant on s'aixoplugaren els existencialistes. Conjuntament amb el Flore, que és al davant, esgrimiren batusses memorables en el camp artístic
"(...) Les autobus sont doux au toucher surtout si on les prend entre les cuisses et qu'on les caresse avec les deux mains, de la tête vers la queue, du moteur vers la plate-forme. Mais quand on se trove sur cette plate-forme alors on perçoit quelque chose de plus âpre et de plus rêche qui est la tôle ou la barre d'appui, tantôt quelque chose de plus rebondi et de plus élastique qui est une fesse. Quelquefois il en a deux, alors on met la phrase au pluriel (...)".  
Raymond Queneau
 
" (...) J'aime flâner sur les grands boulevards, / y a tant de choses, tant de choses, / tant de choses à voir. / On n'a qu'à choisir au hasard, / on s'fait des ampoules / à zigzaguer parmi la foule; / j'aime les baraques et les bazars, / les étalages, les loteries / et les camelots bavards / qui vous débitent leurs bobards. / Ça fait passer l'temps / et l'on oublie son cafard (...)".  
Jacques Plante (lletra) i N. Glanzberg (música)
Le café de Flore, al cor de Saint-Germain des Prés, fou el punt de trobada d'Apollinaire, Aragon, Breton, etc. Es considera el bressol del surrealisme. Sartre i Simone de Beauvoir també prengueren algun caferet. Después vingueren Henry Miller, Hemingway i una corrua d'esbojarrats vitalistes


 La place Blanche i el Moulin Rouge, circa 1900. El melic de les passions descontrolades
Actualment la passió continua descontrolada a la Place Blanche i rodalies
     

La Conciergerie, presó que acollí els condemnats a la guillotina. En una de les cares de la torre quadrada hi ha el rellotge públic més antic de París, que data de 1370. En primer terme, el pont au Change
"Je suis l'dauphin d'la place Dauphine, / et la place Blanche a mauvaise mine. / Les camions sont pleins de lait, / les balayeurs sont pleins d'balais. / Il est cinq heures, / Paris s'éveille, / Paris s'éveille. / Les travestis vont se raser, / les stripteaseuses sont rhabillées, / les traversins sont écrasés, / les amoureux sont fatigués. / Il est cinq heures, / Paris s'éveille, / Paris s'éveille (...)".
 Jacques Lanzmann, Anne Ségalen (lletra) i Jacques Dutronc (música)
 

Cita ineludible: el Marché aux Puces, de Saint-Ouen. Un autèntic formiguer, on s'hi barregen 14 o 15 mercats diferents. Hom hi troba de tot, des d'un simple botó fins a un elefant asiàtic tallat en fusta noble. Atès la popularitat de les puces, cada vegada és més difícil trobar oportunitats  (metro: Porte de Clignancourt; obert dissabtes, diumenges i dilluns, de 9 del matí fins a les 6 de la tarda)
Un altre lloc imprescindible: el Marché du Livre Ancien et d'Occasion, situat al Parc Georges Brassens (104, rue Brancion). Llibres i tebeos a milers i a bon preu. Ideal per passar-hi un matí d'hivern. Ah, la joie de vivre! Obert dissabtes i diumenges, de 9 del matí a 6 de la tarda (metro: Porte de Vanves)

La Tour Saint-Jacques és allò que resta de l'antiga església de Saint Jacques de la Bûcherie. Es diu que Nicolas Flamel, l'any 1382, hi aconseguí la transmutació del mercuri en argent. En el procés de cristianització la torre fou anomenada de Sant Jaume, i així esdevení un pas habitual per als pelegrins que anaven a Sant Jaume de Compostel·la, a Galiza
"(...) Il y a quelquefois, du côté de Clichy, d'énormes tuyaux de gaz préparés pour servir plus tard, et qu'on laisse en dehors parce qu'ils défient toute tentative d'enlèvement. Ce fut le dernier refuge des vagabonds, après la fermeture des grandes carrières. On finit par les déloger; ils sortaient des tuyaux par séries de cinq ou six. Il suffisait d'attaquer l'un des bouts avec la crosse d'un fusil (...).  
Gérard de Nerval
"(...) Paris je t'aime, je t'aime, je t'aime / avec ivresse,
comme une maîtresse ! / Tu m'oublieras bien vite et pourtant /
mon cœur est tout chaviré en te quittant ! / Je peux te dire / qu'avec ton sourire / tu m'as pris l'âme / ainsi qu'une femme. / Tout en moi est à toi pour toujours / Paris je t'aime, oui ! d'amour!  / Paris je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime mais voyons ! /puisque j'te dis que je t'aime, allons ! Pour les caresses / de milles maîtresses; / elles m'oublieront bien vite et pourtant / moi j'leur faisais, j'me souviendrais bien longtemps. / L'une après et l'une, / la blonde et la brune / m'ont fait sans phrase / goûter mille extases. / J'te l'jure que j't'appartiens pour toujours, /Paris, je t'aime -et comment !- d'amour !".
 

Maurice Chevalier
Torre de Jean sans Peur (Joan sense por), duc de Borgonya, responsable de l'assassinat de Louis d'Orléans. La torre data de 1408
 Place de la Concorde. On ara s'alça l'obelisc de Luxor, regal de Mahomet Ali, la guillotina executà Louis XVI, Danton, Robespierre, etc. Al fons, la rue Royale i les columnes de la Madeleine. Als costats, l'Hôtel de la Marine i l'Hôtel de Crillon
"(...) Ils se trouvaient alors dans le deuxième dessous; Raoul ne faisait qu'entrevoir à la lueur de quelques lumignons immobiles, ça et là, dans leurs prisons de verre, une infime partie de cet abîme extravagant, sublime et enfantin, amusant comme une boîte de Guignol, effrayant comme un gouffre, que sont les dessous de la scène de l'Opéra. (...) C'est des dessous, on dit (...) qui ont consacré a l'oeuvre de Garnier une étude si intéressante, c'est des dessous qu'on transforme les cacochymes en beaux cavaliers, les corcières hideuses en fées radieuses de jeunesse. Satan vient des dessous, de même qu'il s'y enfonce. Les lumières de l'enfer s'en échappent, les choeurs des démons y prennent place (...)".
 Gaston Leroux
"(...) J'imagine qu'il subsiste dans Paris, invisibles derrière leurs murs, des jardins et des parcs à l'abandon qui constituent son maquis secret; c'est là que trouvent tout naturellement leur refuge idéal des personnages qui ne se sentent plus à l'aise parmi nous (...) En fait, je me promène dans un Paris que j'invente au fur et à mesure de mes pas, en compagnie de mes ombres familières; Nerval fait partie de celles-ci (...)".
  André Hardellet
Opéra Garnier. Als soterranis d'aquest edifici fantàstic sobreviu, embolcallat de tenebres, Erik, el cèlebre Fantasma de l'Òpera
 

Musée Grévin. Una de les joies discretes de París, el museu de cera fou fundat el 1882, amb l'espectacular Palais des Mirages (palau dels Miratges). Un món de sensacions que cal no perdre's (no és cap piège per a turistes). 10, boulevard Montmarte (metro: Grands Boulevards)
"(...) Le 13 décembre 1838, par une soirée pluvieuse et froide, un homme d'un taille athlétique, vêtu d'un mauvaise blouse, traversa le pont au Change et s'enfonça dans la Cité, dédale de rues obscures, étroites, tortueuses, qui s'étend depuis le Palais de Justice jusqu'à Notre-Dame. Le quartier du Palais de Justice, très circonscrit, très surveillé, sert pourtant d'asile ou de rendez-vous aux malfaiteurs de Paris. N'est-il pas étrange, ou plutôt fatal, qu'une irrésistible attraction fasse toujours graviter ces criminels autour du formidable tribunal qui les condamne à la prison, au bagne, à l'échafaud! (...)".  
Eugène Sue
"Je ne sais par où commencer, / dois-je vivre la lune ou ma bonne étoile / à tant que la vie finisse par passer, / ou provoquer le destin fatal. / Paris dévoile mon amour, / perdue parmi tous ces gens / Paris delivre mon amour, / je serai sur le pont des amants (...) L’attitude un peu lasse, / elle avance dans la foule, / sans contraire de la marche, / un bateau ivre sur la houle. / Belle Paris fais-toi généreuse / avec ma pauvre âme en peine: / je dirai partout que tu es merveilleuse, / si tu me trouves un seul je t’aime. / Paris dévoile mon amour, / perdue parmi tous ces gens, / Paris delivre mon amour, / je serai sur le pont des amants".  
Chet (lletra); Jérome Rebotier i David Hadjadj (música), intèrpret: Olivia Ruiz
Preciosa perspectiva de Notre-Dame. La catedral gòtica ens lliura la seva bellesa a ran del Sena
Façana de Saint-Sulpice, l'església parisenca que conserva les aromes més ràncies del catolicisme. Entre els seus murs Bérenger Saunière tractà amb els intermediaris del Vaticà
Estàtua de Balzac, obra de Rodin, erigida al Carrefour Vavin. Fou encarregada per Emile Zola el 1819, però no s'exhibí en públic fins al 1939, atès l'oposició de la Société des Gens de Lettres
"(...) Je m'en vais prendre un verre place des Vosgues pour me consoler, dans le bistrot tabac qui fait angle, et me balader sous ces voûtes étonnantes, entrer feuilleter des bouquins chez le libraire, ou palper des sacs de couchage chez le fournisseur d'occasions de matériel de camping, ou fumer une pipe au milieu du square. Cette place est anachronique. Enceinte historique où la civilitation n'a pas encore réussi à pénétrer, où il fait bon même en plein hiver.. (...)".
  Jean Paul Clébert
El Chateau-des-Brouillards, a Montmartre, residència provisional de Gérard de Nerval, Auguste Renoir, Jean Renoir i altres artistes
L'església de Saint-Étienne du Mont, on s'adora a Sainte-Geneniève, patrona de París. Conta la llegenda que salvà la ciutat de l'atac d'Atila
La Sainte-Chapelle es va construir per ordre de Louis IX, entre 1241 i 1248. La seva funció primordial era preservar les relíquies de la passió de Crist. La capella superior destaca per les grans vidrieres
La Place des Vosgues és la plaça pública més antiga de París. Al número 6 hi ha l'Hôtel de Rohan-Guéménée, que acull el Museu de Víctor Hugo. L'escriptor hi va viure entre 1832 i 1848, al segon pis
Església de la Madeleine, el Partenó de París. Començà a bastir-se amb el desig de Napoleó I, l'any 1806, i s'acabà el 1842, amb el regnat de Lluís Felip. És l'única església parisenca que no té campanar i, fins fa una desena d'anys, tampoc no tenia cap creu exterior. El temple té 52 columnes corínties de 19,5 metres d'alçada. Les portes de bronze pesen més de tres tones

 
L'esquena de la Madelon, una simpàtica noia que vaig trobar casualment en una cantonada, una nit de la tardor de 1988, bo i passejant per l'idílic Boulevard de Clichy. Sopàrem musclos a la place Pigalle
"C'est un'rue, / c'est un'place, / c'est même tout un quartier, / on en parle, on y passe, / on y vient du monde entier. / Perchée au flanc de Paname, / de loin elle vous sourit, / car elle reflète l'âme, / la douceur et l'esprit de Paris. / Un p'tit jet d'eau, / un'station de métro / entourée de bistrots, / Pigalle. / Grands magasins, / ateliers de rapins, / restaurants pour rupins, / Pigalle. / Là, c'est l'chanteur des carr'fours / qui fredonn'les succès du jour, / ici, l'athlète en maillot / qui soulèv' les poids d'cent kilos, / hôtels meublés / discrèt'ment éclairés / où l'on n'fait que passer, / Pigalle. / Et vers minuit / un refrain qui s'enfuit, / d'une boite de nuit, / Pigalle (...)".  
Georges Ulmer i Géo Koger (lletra); G. Ulmer i Guy Luipaerts (música)
 
"Ils s'aimaient depuis deux jours à peine, / y a parfois du bonheur dans la peine, / mais depuis qu'ils étaient amoureux / leur destin n'était plus malheureux. / Ils vivaient avec un rêve étrange, / et ce rêve était bleu comm' les anges, / leur amour était un vrai printemps, oui! / Aussi pur que leurs tendres vingt ans. / C'est la romance de Paris, / au coin des rues elle fleurit, / ça met au coeur des amoureux: / un peu de rêve et de ciel bleu. / Ce doux refrain de nos faubourgs / parle si gentiment d'amour / que tout le monde en est épris: / c'est la romance de Paris! (...)".
Charles Trenet (lletra i música)
El mític tuguri del Lapin Agile, on tants i tants poetes, escriptors, pintors, cantants, supervivents, lluitadors i vividors de tota mena s'ajuntaven per vomitar les desgràcies quotidianes, i brindar amb absenta, convertint la misèria en art
Un passeig per l'animat Boulevard de Clichy mai no fa mal
"On l'appelle Mademoiselle de Paris / et sa vie c'est un petit peu la nôtre, / son royaume c'est la rue d'Rivoli, / son destin, c'est d'habiller les autres. / On dit qu'elle est petite main, / et s'il est vrai qu'elle n'est pas grande, / que de bouquets et de guirlandes / a-t-elle semés sur nos chemins. (...) Elle chante un air de son faubourg, / elle rêve à des serments d'amour, / elle pleure et plus souvent qu'à son tour, / Mademoiselle de Paris. / Elle donne un peu de ses vingt ans / pour faire une collection d'printemps, / et seule s'en va rêver sur un banc, / Mademoiselle de Paris, / trois petits tours, / un bonjour, / elle oublie qu'elle a pleuré d'amour (...)".  
Henri Contet (lletra) i Paul Durand (música)
"À Paris / quand un amour fleurit, / ca fait pendant des semaines, / deux coeurs qui se sourient, / tout ça parce qu'ils s'aiment / à Paris. / Au printemps / sur les toits les girouettes / tournent et font les coquettes / avec le premier vent / qui passe indifférent, /nonchalant. / Car le vent, / quand il vient à Paris / n'a plus qu'un seul souci: / c'est d'aller musarder / dans tous les beaux quartiers / de Paris (...) Les ennuis / y'en a pas qu'à Paris, / y'en a dans le monde entier, / oui mais dans le monde entier / y'a pas partout Paris: / v'là l'ennui (...) Dans tous les faubourgs / et à chaque carrefour / il y a des gars, / et il y a des filles, / qui sur les pavés / sans arrêt nuit et jour / font des tours et des tours, / à Paris (...)".
Francis Lemarque (lletra i música)
Place Pigalle, la nuit. Per ací vaig sopar musclos amb la Madelon
Llosa de l'escriptor Émile Zola. Sebollit el 1902, les seves despulles foren traslladades al Panthéon el 1912. Tanmateix, la tomba roman al cementiri de Montmartre
Tomba de la cantant Dalida, també a Montmartre

Llosa de la Goulue (Louise Weber), ballarina que atenyè la popularitat amb el can-can i amb els cartells d'en Toulouse-Lautrec. Cementiri de Montmartre

Un dels cartells suara referits, que, d'altra banda, revolucionaren el món de la publicitat
 
"(...) Rue Lepic, / il y a des cabots / et des goss's à Poulbot, / aux frimousses vermeil's / qui s'prélassent au soleil, / mais surtout, / il y a un' bell' fill' / aussi bell' que l'été. / Ell' marche en espadrill's, / et rit en liberté, / rue Lepic. / Et la rue est tout' fièr' / de son beau regard clair / et de sa bell' santé, / et qui l'a enfantée; / et toujours / la fill' avec amour / à sa rue dit bonjour / et la rue extasiée / la regarde passer. / Et la rue / monte, monte toujours / vers Montmarter, là-haut, / vers ses moulins si beaux, / ses moulins tout là-haut, / rue Lepic".
Pierre Jacob (lletra) i Michel Emer (música)
Le Moulin de la Galette (83, rue Lepic), un dels antics cafès de la ciutat i un dels pocs molins, dels molts que hi havia a Montmartre, que ha sobreviscut fins a l'actualitat. Auguste Renoir n'inmortalitzà l'ambient en un famós llenç
Tomba d'Édith Piaf i Théo Sarapo, al cementiri del Père-Lachaise

"Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peut l’être un homme coupable d’infamie; puis il existe des rues nobles, puis des rues simplement honnêtes, puis de jeunes rues sur la moralité desquelles le public ne s’est pas encore formé d’opinion; puis des rues assassines, des rues plus vieilles que de vieilles douairières ne sont vieilles, des rues estimables, des rues toujours propres, des rues toujours sales, des rues ouvrières, travailleuses, mercantiles. Enfin, les rues de Paris ont des qualités humaines, et nous impriment, par leur physionomie, certaines idées contre lesquelles nous sommes sans défense.
Il y a des rues de mauvaise compagnie où vous ne voudriez pas demeurer, et des rues où vous placeriez volontiers votre séjour". 
Honoré de Balzac
 
     
" (...) Au premier aspect, cette rue bordée de petits monuments élégants, de blanches chapelles de marbre qu'entourent des arbustes et des fleurs, plaît par son alignement, sa bonne ordonnance et les soins d'entretiens qui s'y manifestent de toutes parts. Rien n'y rappelle les idées de délaissement et de solitude. Les morts font foule : ce n'est pas une rue seulement qu'ils occupent, c'est un nombre considérable de rues à côté les unes des autres, c'est tout un quartier, toute une ville (...)".
Edmond Texier
Escales del Centre Pompidou
 
     


Entrada al Lido, un dels cabarets més famosos del món i, per descomptat, de l'Avenue des Champs Elysées
 
La columna astrològica, o de l'alquimista, darrer vestigi del palau de Soissons. Caterina de Mèdici, segons la llegenda, des del capdamunt de la columna consultava els astres, mitjançant Cosimo Ruggieri
 
     
 
A l'Square Rapp, al costat de la Société Théosophique, evidenciem l'engany constant dels sentits humans. En un pla bidimensional compsem la tridimensionalitat
 
Al 76, rue de la Verrerie, una representació de Bafomet ens saluda a l'entrada de l'església de Saint-Merri
 
     

"J'ai besoin de toi".
Arkudtohv Bëis


10 comentaris:

  1. Quin passeig més complert per Paris! Algunes de les fotos son de llocs desconeguts per a molts i d'altres que recorden la joventut dels que vareu tenir l'oportunitat de viure i d'estimar els racons d'aquesta bella, esplendorosa i monumental ciutat. Gràcies Emili per aquest magnífic treball.

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    1. Moltes gràcies per les teves paraules, Jordi. Malauradament no és un passeig prou complet (París mai no s'acaba, afortunadament!); només pretenia homenatjar alguns racons d'una part exterior de la meva geografia interior. M'alegro que t'hagi causat aquesta bona impressió.

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  2. És molt interessant Emili. Gràcies per convidar-me al blog.

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    1. Gràcies a tu per haver-li donat un cop d'ull, Mayte. Desitjo que l'estada hagi estat agradable.

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  3. Fantàstic, Emili. Molt interessant i amb una estètica impecable. Chapeau, unes quantes vegades!

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    1. Moltes gràcies, Shaudin. De nou em fa content que t'agradin les manualitats que provo de fer amb aquests catxarrets. :-)

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  4. M'han agafat unes ganes irrefrenables d'anar a París. No conec París Tenebra: La tridemensionalitat a l'Square Rapp, el cementiri del Père-Lachaise. ..Això de menjar musclos a la Place Pigalle. Qui sap si trobaré la Madelon...

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  5. Fantàstic, realment impressionant. Gràcies per el teu treball.

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  6. Gràcies a tu Gemma, per donar-hi un tomb i gaudir-ne.

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